Je vous présente ma composition qui explore la relation entre la nature et l’industrialisation : mon intention était de créer une œuvre captivante qui suscite la réflexion sur l’impact de l’urbanisation sur notre environnement naturel.

Au cœur de cette composition se trouve une typographie distinctive qui incarne un immeuble moderne dépourvu de vie. Les espaces entre les lettres évoquent des fenêtres. J’ai opté pour une typographie plutôt carrée et basique afin de représenter l’uniformité des nouvelles constructions, témoignant de l’industrialisation en architecture.

En haut à gauche, une image harmonieuse mais utopique montre l’équilibre entre la nature et la ville. Ces éléments en parfaite harmonie soulignent la possibilité d’une cohabitation pacifique entre le développement urbain et la nature. En bas à droite, un rocher naturel symbolise la nature à l’état pur. En bas à gauche, un immeuble moderne illustre l’exclusion de la nature par le béton et l’acier. Enfin, en haut à droite, deux arbres au milieu d’une ville suggèrent une nature autrefois florissante, désormais modifiée par l’industrialisation.

Les choix de couleurs jouent un rôle crucial dans cette composition. J’ai choisi des teintes de jaune, de bleu, de vert et de gris pour refléter les contrastes entre la nature et la ville. Le dégradé bleu à gauche de la typographie symbolise la paix et le calme, tandis que le dégradé gris et blanc à droite évoque la lueur artificielle de l’urbanisation et rappelle les couleurs basiques des maisons modernes. Les contours bleus et jaunes de la typographie, de l’immeuble et du rocher augmentent le contraste général de l’image.

J’ai choisi de mettre un fond en papier car le papier, issu du bois, est une ressource naturelle. Cependant, à travers l’intervention humaine, ce matériau naturel est transformé, illustrant ainsi le pouvoir de l’industrialisation sur les éléments fondamentaux de notre environnement. La texture du papier, avec ses imperfections et variations, souligne visuellement cette transformation. Grâce à cet élément, ma création vise à stimuler une réflexion sur la coexistence fragile entre la nature et l’industrialisation.

En conclusion, cette composition invite le spectateur à se questionner et à repenser notre rapport à la planète.